Pour souligner le Mois des Noirs, l’équipe de hockey masculin s’engage dans la campagne Get Uncomfortable pour mettre fin au racisme
En vue du match « Échec à la haine », qu'ils disputeront le mardi 22 février à l'Universitaire l'Université d'Ottawa, les membres de l'équipe de hockey masculin des Gee-Gees invitent tous ceux et celles qui jouent au hockey, de même que les adeptes du sport à s'engager dans la campagne Get Uncomfortable pour mettre fin au racisme.
Créés par le Black Girls Hockey Club, un OBNL qui fait la promotion des femmes noires au hockey, la campagne Get Uncomfortable et l'engagement qui s'y rattache visent à contrer le racisme sur la patinoire comme à l'extérieur, et à ouvrir le sport à la diversité. Visitez le site de l'organisme Black Girls Hockey Club pour en apprendre davantage à ce sujet (en anglais).
Je suis content que tout le monde embarque, explique le capitaine des Gee-Gees, Yvan Mongo. Pour moi, qui suis le seul Noir de l'équipe, c'est un signe de soutien incroyable. Je savais déjà que je pouvais compter sur mes coéquipiers, mais ça me fait vraiment chaud au cœur de les voir prendre le temps de faire cette démarche, s'intéresser à cet enjeu et s'engager à améliorer les choses. »
« C'est important de s'informer et de prendre conscience des problèmes qui existent dans le sport, ajoute le défenseur Keenan MacIsaac. Peu importe notre race ou notre origine ethnique, il faut parler de racisme, même si ça nous rend mal à l'aise. »
L'équipe de hockey masculin recevra l'Université Concordia le 22 février dans le cadre du match « Échec à la haine ». Pour l'occasion, les joueurs utiliseront le ruban de hockey « Éradiquer la haine » de l'Alliance pour la diversité dans le hockey (ADH). Le Conseil de défense des étudiantes et étudiants athlètes noirs de l'Université d'Ottawa sera sur place et prendra part à la mise au jeu protocolaire.
Les billets pour le match « Échec à la haine » doivent être achetés à l'avance sur billets.geegees.ca.
« Le hockey n'est pas un sport des plus inclusifs, on le sait depuis longtemps, ajoute le capitaine Mongo. Les incidents à caractères racistes qui se sont produits récemment nous rappellent d'ailleurs qu'il reste bien du travail à faire.
Mais ce genre d'initiative peut faire bouger les choses, et il faut que les choses bougent. »